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Malgré le contrôle des pesticides...
Trois millions de cas d'empoisonnement
et plus de deux-cent mille morts par an !

Parmis ces trois millions, la grande majorité sont des enfants.
Dans les années 90, le nombre de personnes mourant des suites d'un empoisonnement aux pesticides était de trente mille...

pesticide "Tous types de cancers confondus, les agriculteurs sont moins atteints que la population générale, exceptés pour certaines formes qui ne semblent pas être nécessairement imputables à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques."

Ainsi selon une étude de référence de l' Agricultural Health Study, réalisée aux Etats-Unis sur 52.395 agriculteurs et 32.347 conjoints d'agriculteurs, entre 1993 et 1999 :
- Les agriculteurs ont moins de cancers que la population générale,
Certains cancers semblent cependant plus fréquents : cancers hématopoïétiques, cerveau, prostate, peau et lèvre

Les agriculteurs, compte-tenu de leurs activités, sont plus exposés à certains facteurs de risques tels que le soleil (principale cause des cancers de la peau), les hydrocarbures (diesel), les mycotoxines, les virus transmis par les animaux (élevage), qui pourraient être impliqués dans ces maladies.
"En l'état des connaissances actuelles, il n'existe pas de preuve scientifique qu'un pesticide soit un agent causal avéré de cancer, hormis les composés arséniés désormais interdits.»
(infos pesticides.org )

Tant que personne ne prouvera la dangerosité avérée des pesticides.
, ils seront toujours fabriqués et vendus .

Une autre façon de voir les choses...

Les effets sur la santé.

Des études ont montré sur des animaux et sur des humains, que les pesticides chimiques étaient responsables de problèmes de fertilité, de malformations à la naissance, de développement de tumeurs cérébrales, de cancers du sein, de la prostate, du cerveau, du développement de leucémies de l'enfant.

Il faut savoir que les enfants (et les jeunes animaux) sont très vulnérables aux effets toxiques des pesticides.

Sur l'environnement.
Les pesticides, qui sont le plus souvent pulvérisés, sont portés par le vent et finissent sur le sol ou dans les cours d'eau souvent loin du lieu de traitement.
Ils peuvent être drainés dans l'eau et passer à travers le sol dans les eaux souterraines (d'où provient une grande partie de notre eau potable).
Certains pesticides sont qualifiés de «persistants» car ils ne se dégradent pas et restent toxiques durant de très longues périodes.
On trouve donc des traces de pesticides sur toute la surface du globe, sur terre, sous l'eau et dans l'air que nous respirons.
De quelque façon que ce soit, nous en ingérons des quantités, en dehors des produits consommables traités.

«Les pesticides peuvent être stockés dans les organismes vivants et s'accumuler à travers le temps. Les niveaux de pesticides qui s'accumulent dans un poisson par exemple peuvent être des centaines ou des milliers de fois plus conséquents que le niveau de pesticides de l'eau dans laquelle l'animal vit.
Ce type d'accumulation est appelé la bioaccumulation.

Plus une espèce se positionne vers le sommet de la chaîne alimentaire, plus elle acumule de pesticides dans son organisme.»


Drôle de monde, où les uns vendent des produits sans savoir si ils sont dangereux, (ou en le sachant, ce qui est encore pire) où un état, dont le devoir premier est de protèger sa population, autorise la commercialisation de ces produits, et où une population, pourtant avertie des risques sanitaires (et non des moindres) continue à acheter ces produits et à les utiliser sans élever la voix...

A quoi servent les pesticides ?

site de l'Aube Les pesticides servent à plein de choses : Tout d'abord, protéger les cultures contre les organismes nuisibles.
Ensuite, ils assurent des récoltes régulières. Enfin, ils maintiennent la qualité des aliments.

Les produits phytopharmaceutiques ont pour rôle de protéger les productions agricoles contre de multiples agressions qui peuvent faire obstacle au bon développement des plantes : insectes nuisibles, maladies (champignons...), mauvaises herbes. Les pesticides favorisent des récoltes régulières, de qualité et en quantité suffisante. Ils sont donc utiles à l'homme, car ils permettent d'avoir accès à une alimentation saine et variée. La pression des organismes nuisibles étant en constante évolution, la protection phytopharmaceutique est souvent nécessaire et parfois obligatoire.
(tiré de www.info-pesticide.org)

bidons Que ferions-nous sans pesticide ?
Et bien, nous consommerions des produits VRAIMENT sains.
La belle pomme empoisonnée de Blanche Neige, nous la croquons tous les jours.
Bien-sûr, elle ne nous tue pas tout de suite, mais soyez persuadés qu'elle le fera à moyen ou long terme.
Des études alarmantes existent, qui prouvent la terrible toxicité des pesticides, herbicides, insecticides... sur la santé humaine et animale.
La consommation de ces produits entraîne toutes sortes de maladies, des plus bénignes aux plus graves.
Les produits sont retirés de la vente dans certains pays, mais les stocks sont alors écoulés ailleurs et reviennent quand-même dans nos assiettes.
Ils sont retirés de la vente, ce qui veut dire qu'il sont mis sur le marché, sans que l'on en connaisse vraiment la dangerosité... Alors, où est dans ces cas le fameux principe de précaution qui permet à un état de protéger la population ?
Pas d'inquiétude pour nos dirigeants, rien ne peut leur arriver, Alors les principes...

site de l'Aube Des produits très toxiques, signalés comme non dangereux pour la santé par des laboratoires scientifiques certifiés (mais ayant toujours des accointances avec les grands groupes concernés par ces mises sur le marché), sont mis en vente et utilisés à outrance, pour faciliter les cultures intensives de toutes sortes, jusqu'à ce que la toxicité de ces produits soit reconnue et que les gouvernements en interdisent la diffusion .
Ne pensez pas que l'utilisation d'un pesticide est anodine... vous participez en traitant vos légumes avec ces produits, à l'empoisonnement de ceux qui vont les consommer !

bidons Quel serait le pourcentage de pertes dans la production alimentaire si nous n'utilisions plus de pesticides ?
Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), les pertes mondiales seraient de l'ordre de 30% pour le riz, 18% pour le blé, 18% pour l'orge, 22% pour le maïs, 33% pour la pomme de terre, 27% pour le soja, 46% pour le coton et 30% pour le café.
Ces données, reprises par info-pesticide.org, ne prennent pas en compte le travail que peut fournir l'homme dans les soins apportés aux plantations.
Autrefois, les paysans se chargeaient de faire disparaitre les parasites de leurs exploitations en traitant les cultures avec des produits non toxiques pour l'environnement ou pour eux-même... leurs exploitations ne couvraient pas des milliers d'hectares et la gestion des cultures restait à echelle humaine.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les surfaces cultivées sont devenues gigantesques et les moyens humains ne sont plus économiquement rentables, face aux hélicoptères ou aux avions qui épendent des milliers de tonnes de pesticide en un temps reccord... Même si les populations alentours en subissent aussi les conséquences.

site de l'AubeQuel bonheur pour les quelques grands groupes qui se partagent la planète et vendent leur poison en nous faisant croire que cela est bon pour nous, que grâce à eux, les hommes peuvent manger à leur faim, que la nature est protégée...
Et ce avec la bénédiction des gouvernements qui ferment les yeux sur la dangerosité de ces produits... En échange de quoi?
N'y-a-t-il jamais de responsable pour assumer la pollution des sols et des nappes phréatiques, pour l'empoisonnement des pauvres paysans à qui l'on a fait croire qu'il n'y avait pas de risque à manipuler ces produits? Et vous, qui vous laissez empoisonner par les aliments que vous mangez tous les jours,vous ne dites rien ?

L'affaire du chlordécone

site de l'AubeToxique et cancérigène catégorie 3, aujourd'hui le chlordécone est assorti d'une tête de mort et d'une croix rouge. Bien qu'interdit d'utilisation en métropole en 1990, ce pesticide a été utilisé aux Antilles, officiellement jusqu'en 1993 et clandestinement jusqu'en 2002. Aujourd'hui, le constat est accablant : un quart de la surface agricole de Guadeloupe est très polluée, les nappes souterraines et les rivières sont souillées et, des abeilles aux fruits et aux légumes racines, toute la chaîne alimentaire est touchée.

L'homme n'est pas épargné : selon le cancérologue très engagé dans la cause écologique, le professeur Dominique Belpomme, il s'agit véritablement dune « bombe à retardement ».

Le professeur est formel : « C'est toute une population qui a été empoisonnée : celle qui vit aujourd'hui, mais aussi les générations futures. Du fait de leurs molécules CMR, (cancérigène-mutagène-reprotoxique), explique-t-il, les pesticides sont impliqués dans la genèse de certains cancers . Le taux de cancer de la prostate y est majeur : les Antilles sont au deuxième rang mondial. Les extrapolations montrent que pratiquement un homme sur deux aura dans sa vie un risque de développer un cancer de la prostate. En outre, le taux des malformations congénitales augmente dans les îles ».

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