ESSAI SEUL
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Il est sans doute trop tard
pour faire machine arrière.

Avant l'ère industrielle, l'espérance de vie était moins élevée que de nos jours. Tout le monde le sait. Ce que nous savons moins, c'est que depuis quelques années, cette espérance a commencé à diminuer.

TEXTELa raison en est simple : Nous polluons notre environnement, saccageons la nature, nous consommons et respirons des produits toxiques à longueur de journées.
En conséquence, nous développons plus de maladies qu'autrefois et nous les contractons de plus en plus jeunes.

Cette pollution concernait principalement les pays riches, mais le monde entier veut légitimement accéder à ce confort moderne.
Toute la pollution que nous engendrons aujourd'hui, sera multipliée par 3 dans la prochaine décennie.

TEXTEDepuis plus d'un siècle, nous produisons bien plus que nécessaire et épuisons nos ressources.

Les publicitaires ont admira-
blement su créer chez nous de nouvelles envies, rapidement transformées en nouveaux besoins.
Nous sommes tous des consommateurs soumis en moyenne à 350 messages publicitaires/jour, soit tout de même près de 15 par heure !

L'impact est si fort, que nous avons complètement changé notre mode de vie en à peine un siècle et qu'il nous est impossible aujourd'hui de songer à vivre autrement, trop habitués à notre confort.


Ne plus consommer.

Comment vivaient nos ancêtres avant l'ère industrielle ?

TEXTEEvidemment, pas comme nous.
Ils ne se déplaçaient pas beaucoup et prenaient le temps de le faire (faute de mieux).
Ils ne faisaient pas leurs courses dans de vastes supermarchés, mais possédaient pour la plupart un potager, un poulailler ou un clapier.
Les citadins se fournissaient dans de petits commerces de rues et sur les marchés de quartiers qui s'approvisionnaient en fruits, légumes et viandes, dans les campagnes proches, chez les paysans, car à ces époques, une grande partie de la population cultivait la terre pour elle et pour les autres.
Bien-sûr, il ne fallait pas compter trouver des mangues ou des noix de coco dans tous les commerces.
Personne non-plus, ne songeait à acheter des tomates en hiver...

Ils se chauffaient au bois ou au charbon et quand la nuit venait, ils allumaient des bougies ou des lampes à huile. Ils n'étaient pas assis devant la télé, mais avaient d'autres activités qui ne faisaient pas tourner à fond les centrales nucléaires.

TEXTE Nous pourrions aujourd'hui, non pas abandonner complètement notre mode de vie, beaucoup plus facile et confortable qu'autrefois, mais le changer.
Changer notre façon d'acheter, en refusant par exemple les emballages en plastique, ce qui aurait pour effet de forcer les fabricants à utiliser d'autres produits pour empaqueter leurs marchandises et éviterait chaque année,le rejet dans la nature de milliers de tonnes de cette matière quasi indestructible.
Nous pourrions contrôler de plus près notre consommation électrique, en éteignant systématiquement les appareils qui peuvent s'en passer quand on ne s'en sert pas.
Nous pourrions privilégier d'autres moyens de transport que la voiture. Bien-sûr, pour cela, il faudrait que les infrastructures routières (bus urbains et départementaux, routes parrallèles où ne seraient autorisés que les véhicules non motorisés), maritimes et ferrovières soient développées en conséquence.
Rien que ces (petits) changements, suffiraient à sauver la planète...
Mais nous sommes trop inconscients et attendons tranquillement que le ciel nous tombe sur la tête.
Bien-sûr, les gouvernements sont aussi, et je dirais même principalement responsables de ce qui nous arrive, ce sont eux qui autorisent les ventes de produits toxiques, ce sont eux qui encouragent la prolifération nucléaire civile, qui utilisent le principe de précaution, uniquement là où ça ne dérange pas les multinationales.
Mais quel est leur pouvoir ? Quel chef d'état risquerait de s'opposer à de puissants groupes industriels ?
La vie des gens est-elle plus importante que l'argent et le pouvoir ? Bien sûr que non.

TEXTEAlors au diable le réchauffement de la planète.
Au diable les risques de plus en plus proches de catastrophes nucléaires.
Au diable les amoncellement sans fin de déchets dont personne ne sait que faire et que nous laisserons en cadeau aux futures générations... je devine à peu près ce qu'ils diront de nous.

Au diable les nouvelles maladies directement liées à ce que nous mangeons et respirons.

Et enfin, au diable notre environnement...
l'important, c'est de consommer toujours plus...

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